Chasser les libellules ?

Tu l’as deviné, je ne t’invite pas vraiment à partir chasser des libellules. CYD (Catch Your Dragonfly) est une invitation à aller vers tes rêves, un guide pour t’aider à atteindre tes objectifs.

Pourquoi une libellule ?

Tu te demandes probablement ce qu’une libellule peut avoir comme rapport avec l’entrepreneuriat. Je sais, ça peut sembler tiré par les cheveux, mais… crois-tu aux signes ?

Moi, j’y crois. Du moins, je crois que l’interprétation que l’on en fait est un moyen que trouve notre subconscient pour nous transmettre un message à ne pas ignorer.

Donc, l’été dernier, je me promenais, détendue, dans un coin très peu fréquenté au bord du lac (j’habite en Ombrie, au bord du lac Trasimène). Au détour d’un buisson, j’ai remarqué que j’étais entourée de magnifiques libellules. Elles virevoltaient autour de moi par dizaines. Ça aurait été chouette de les prendre en photo (mon fils cadet aurait adoré voir ça) mais, après plusieurs tentatives infructueuses, je me suis résignée : ces insectes sont décidément trop versatiles et imprévisibles, c’était mission impossible. En plus, sur fond de sol caillouteux, le résultat aurait été décevant.

Je me suis donc rabattue sur quelques photos du lac.

Le soir, de retour à la maison, j’ai passé mes photos en revue et j’ai découvert, sur l’une d’elles, une petite tache sur mon fond de ciel bleu. J’aurais pu effacer cette photo, ou ne pas y prêter attention, mais j’ai zoomé et j’ai découvert que, sans le savoir, en photographiant le paysage, j’avais capturé une libellule dans la pause idéale et sur un fond bien plus réussi que lors de mes lamentables tentatives.

Quelles leçons en ai-je tiré ?

Savoir où regarder et avoir l’esprit ouvert aux opportunités

La réussite ne se trouve pas toujours où l’on croit. En gardant l’œil et l’esprit ouverts aux opportunités, on en découvre dans des circonstances inattendues. Parfois, on entend ou on lit des informations qui, si on prend la peine d’y réfléchir, peuvent nous servir dans notre activité… à condition de se poser les bonnes questions.

Si je n’y avais pas prêté attention, si je n’avais pas zoomé, je serais passée à côté de ce que je voulais, sans même m’en rendre compte. C’est vrai pour cette libellule, mais c’est également valable pour la plupart des opportunités professionnelles.

Travailler dur, oui ! Gaspiller son temps et son énergie, non !

Après tout ce temps perdu en tentatives infructueuses, cette libellule s’est imposée sur mon paysage alors que je ne l’attendais pas.

Il arrive qu’on s’épuise à forcer la chance ou à s’entêter, mais quand les choses ne se font pas, que les obstacles se multiplient, mieux vaut souvent laisser tomber, chercher un autre angle d’attaque et se demander pourquoi ça ne marche pas.

Parfois, il suffit de changer d’approche. Parfois, on se rend compte que notre idée géniale ne l’est pas tant que ça. Et parfois, les choses se mettent en place dès lors qu’on arrête de vouloir les forcer.

Dans le business, comme dans la vie, j’ai cette philosophie : si ça ne se fait pas, c’est que ça ne devait pas se faire ! Et je passe à autre chose.

Le franc est tombé

Mais cette histoire de libellule m’a fait réfléchir. Il faut dire que j’étais en pleine remise en question professionnelle. La traduction me pesait (ça m’arrive de manière cyclique). J’avais envie d’autre chose sans arriver à définir clairement de quoi.

Mon cerveau est parti en roues libres et les pièces d’un puzzle que je traîne depuis des années se sont assemblées : enseignement, formation, développement personnel, traduction, entreprise, entraide, réseaux sociaux, rédaction,… Et tout est devenu évident !

(Je te retrace juste les points principaux, parce que je suis vraiment partie dans tous azimuts.)

J’ai envie d’autre chose !

Cette libellule, a fait écho à cette liberté que je recherche depuis des mois et à mon besoin de changement. Il était temps pour moi de voler vers de nouveaux horizons. Mais que faire ?

L’enseignement me colle à la peau !

Bien que j’aie quitté l’enseignement en 2010, lui ne m’a jamais vraiment quittée.

J’étais traductrice depuis seulement 1 an quand on m’a demandé de donner des formations. J’ai accepté… et adoré.

L’an suivant, on m’a proposé d’intégrer un programme de mentorat bénévole. Une fois de plus, j’ai plongé tête baissée et j’ai porté assistance à plus de 20 jeunes traducteurs.

J’ai eu beau le fuir, l’enseignement me colle à la peau.

Comment valoriser mon expérience d’entrepreneure sur Internet ?

Et si je me mettais au service d’autres femmes entrepreneures ?

Bon sang, je ne suis pas la seule femme qui, à 40 ans, remet sa carrière en question ! J’ai cette grande chance d’avoir déjà mené à bien une première reconversion. Je sais comment ça se passe, je connais les pièges et les travers.

Et si j’aidais les autres femmes à reprendre le contrôle de leur vie, à atteindre de nouveaux objectifs professionnels et à faire le grand saut ? Et si je les aidais à attraper leur libellule ?

C’est devenu limpide. J’allais apporter aux femmes en (pré)phase de reconversion les meilleurs conseils et outils pour gagner du temps, éviter certaines erreurs, rendre leur entreprise rentable plus rapidement et s’épanouir dans l’entrepreneuriat.

Naissance de CYD

Voilà comment est né CYD et pourquoi son logo est une libellule.

Cela m’aura pris près de 9 mois pour mettre ce beau bébé au monde (Coïncidence ? Je ne crois pas.). Oh, j’aurais pu aller plus vite, mais la traduction reste ma source de revenus principale et il est hors de question d’abandonner une affaire qui tourne depuis près de 10 ans sur un coup de tête.

Certains diront que j’ai trouvé comment m’épanouir dans ma zone de génie ou mon ikigai, je suis juste heureuse de pouvoir aider d’autres femmes à se lancer dans les meilleures conditions possibles.

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